Engagements

éthiques d’Opal Saga Genève

Engagements éthiques d’Opal Saga Genève

Après une analyse des conditions d’extraction de l’opale dans les deux principaux pays producteurs, l’Australie et l’Éthiopie, j’ai décidé de ne pas proposer de pierres provenant de ce dernier pays.

Cette analyse n’a pas la prétention d’être exhaustive ni parfaitement exacte, mais elle s’appuie sur des documents publics (voir références ci-dessous). L’objectif ici n’est pas de critiquer certaines pratiques, dont les enjeux sont complexes (économiques, sociaux, culturels, environnementaux), mais de poser un choix cohérent avec mes valeurs quant à la provenance des opales que je propose.

Opale éthiopienne

L’opale éthiopienne peut être magnifique et a l’avantage d’être bien moins onéreuse que l’opale australienne. Sa production est souvent décrite comme artisanale et relativement sécurisée. Pourtant, une simple recherche sur la région minière de Wegeltena, d’où provient la célèbre « opale Welo », montre que l’accès à la mine est dangereux. Dans la série Gem Hunt (S01E04, minutes 15 à 20), on voit qu’en 2013, des enfants participaient au transport des pierres et à l’approvisionnement en nourriture des mineurs.

En échangeant sur les conditions de travail à Wegeltena avec un exportateur éthiopien et un acheteur américain, il est apparu qu’il n’existe pas, à ce jour, de filière certifiée garantissant de bonnes conditions de travail ou excluant le travail des enfants. Ce type de filière existe pourtant pour d’autres ressources (label Fairmined pour l’or, Max Havelaar pour le cacao). La mine constitue néanmoins une source de revenu majeure pour la population locale.

Il m’a été difficile de trouver d’autres sources documentées ou vidéos traitant de l’exploitation de l’opale éthiopienne.

Opale australienne

Contrairement à l’or ou au charbon, l’opale australienne n’est pas extraite par de grandes compagnies, mais par des mineurs indépendants ou de petits groupes. Les zones d’extraction sont souvent divisées en concessions temporaires, louées à l’État.

Cela dit, cette activité reste risquée: beaucoup de mines sont souterraines, et les rendements sont très variables, pouvant mener à une précarité économique. Malgré son prix élevé, on estime que plus de 90 % de la production mondiale d’opale vient d’Australie. Pour en savoir plus, vous pouvez regarder la série Chercheurs d’opale, qui, bien qu’orientée téléréalité, montre plusieurs aspects techniques et humains de cette activité.

 

Impact environnemental

Comme toute pierre ou minerai, l’opale n’est pas renouvelable : il a fallu environ 100 millions d’années pour que la Terre forme ces merveilles naturelles. Contrairement à l’extraction d’or ou de cuivre, l’exploitation de l’opale n’implique pas l’usage de substances toxiques. En Australie, des engins de chantier sont cependant utilisés.

Ces dernières années, à la demande des communautés aborigènes, certaines régions (notamment dans le Queensland) imposent le rebouchage des cavités à la fin de l’exploitation, avec les gravats extraits. Cela a compliqué l’exploitation et contribué à la hausse des prix.

 

Les pierres d’Opal Saga

Au vu de ces éléments, j’ai choisi de me limiter aux opales australiennes. En plus de leurs qualités esthétiques et de leur solidité, elles présentent une grande diversité: opale blanche de Coober Pedy, opale noire de Lightning Ridge, ou encore les opales boulderdu Queensland (opale incluse dans la roche mère).

Toutes mes opales sont naturelles, sans traitement chimique ou thermique. C’est pourquoi je ne propose pas d’opales « matrix » d’Andamooka, souvent traitées artificiellement. 

Compensation climatique

L’importation des opales depuis l’Australie par fret aérien émet une masse de CO2 estimée avec l’outil Carbon Care. Je compense à double la masse d’équivalent CO2 estimé sur le service suisse MyClimate:

 

Pour toute question relative à la l’éthique et à la durabilité, n’hésitez pas à me contacter.